Mais ça ira.
Combien de souffrances avouées à demi mots et aussitôt tues ?
Combien d’émotions à peine énoncées que déjà refoulées, enfermées à clé, bétonnées ?
Mais ça ira.
Comme une ponctuation, un souffle de respiration.
Mais ça ira.
Mais non ça ira pas.
Un jour tout pétera.
Au mieux.
Ou tout brulera et ce jour là, les compteurs seront au plus bas.
Burn out.
Game over.
On nous a tellement appris à encaisser, serrer les dents, ne pas tenir tête à un adulte, ne pas pleurer trop fort, anéantir la colère.
Ca tient.
Ca fait le job,
un bon moment.
On a l’illusion de croire que c’est ça qu’il faut faire.
Mais arrêtons nous deux secondes sur votre corps.
Vous avez mal a dos, des contractures fréquentes, des céphalées récurrentes, le coeur qui bat plus qu’il ne faudrait.
Mais ça ira.
Les émotions que l’on n’accueillent pas prennent d’autres détours dans notre corps parce que rien ne peut les arrêter.
Elles sont le sel de nos vies, le moteur de nos envies.
Elles ont un sens.
La colère permet de restaurer notre intégrité ébranlée, la peur permet de nous protéger, la joie permet de resserrer les liens, la tristesse d’être consolé et réparé.
Prendre conscience de leur existence le plus tôt possible c’est accepter d’exister et de prendre part à cette vie là.
Les refouler c’est les faire grossir, les détourner, les amplifier.
Un jour elles sortent.
Mal, au mauvais moment.
On vous catalogue alors comme quelqu’un de caractériel, ou de dépressif.
Mal, au mauvais endroit.
Elles peuvent aussi s’exprimer sous forme de maladie: le fameux mal a dit…
C’est incroyable le nombre de gens que je croise qui ne s’écoutent pas. Ces personnes courent partout, ont des postes à responsabilités, des amis pour qui elles sont présentes, des enfants pour qui elles se dévouent. Mais quand je leur demande: que faites vous pour vous? Elles ne trouvent pas. Aucune place pour soi.
Mais ça ira.
La douche est souvent glacée à ce moment là.
Mais comment sortir de là?
Je prendrais soin de moi après cette échéance là, ou celle là.
Ou pas.
La première question à se poser c’est: quand était la dernière où j’ai fait un truc uniquement pour moi?
Qu’est ce que j’aime faire dans la vie?
Puis je le caser dans mon emploi du temps dès ce week end?
Et puis le faire.
Se centrer sur soi: qu’est ce que je ressens dans mon corps? Ai-je envie que cette émotion revienne?
Voilà le type de questions que l’on peut commencer à se poser pour vivre et ne plus survivre.
Un premier petit pas.
Vers soi
Le nouveau soi:
celui qui ne peut plus vivre avec celui qui faisait ce qu’on lui avait dit de faire pour plaire.
A qui?
Le coaching peut aussi être un moyen de se rencontrer et de s’aimer.
Et je vous jure que votre vie brillera différemment si vous prenez le temps de vous.
je vous en fait la promesse.
Les preuves sont vite visibles.
Pour que les « ca va! » remplacent les « mais ça ira ».